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Vendredi 31 octobre à 18h00
Librairie du Renard, Paimpol

Rencontre avec Marie Richeux – « Officier radio »

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Marie Richeux effectue des recherches sur la mort de son oncle Charlot, officier radio sur l’Emmanuel Delmas, navire de la compagnie Delmas-Vieljeux victime d’un événement de mer en 1979. Par le biais des informations trouvées à Milmarin, centre de découverte maritime de Guingamp-Paimpol Agglomération, dans le fonds documentaire Roger Courland, dans d’autres services d’archives et en Italie, son enquête se transforme en hommage au métier d’officier radio et à la solidarité des gens de mer.

Les marins, anciens marins ou passionnés de la marine marchande, ayant côtoyé Roger Courland lors de ses activités militantes à Paimpol ou souhaitant apporter un témoignage sont les bienvenus !

Rencontre organisée par la Librairie du Renard en partenariat avec Milmarin et les éditions Sabine Wespieser. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Contact : Milmarin, 02 96 55 49 34 ou milmarin@guingamp-paimpol.bzh / ou la Librairie du Renard 02 96 20 54 59.

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Plus d’informations sur l’ouvrage :

« Comment ne pas oublier ? », dit le père de Marie, évoquant la disparition déjà ancienne de son frère marin. Parce qu’elle révèle l’inverse de ce qu’elle croit dire – la perte inoubliable –, la question éveille le trouble et la curiosité de la narratrice. À propos du naufrage et de la mort de cet oncle Charlot qu’elle n’a pas connu, elle a toujours entendu : « On ne saura jamais. »

C’est que le mystère reste entier sur les circonstances de l’accident de l’Emmanuel Delmas en 1979 au large des côtes italiennes : la brume, une collision avec un autre navire, très peu de survivants, plusieurs versions divergentes. L’énigme et le drame, l’émotion de son cousin Loïc dans la lumière dorée d’un soir d’août, il n’en faut pas davantage à Marie pour partir sur les traces de Charles Richeux, officier radio du navire.

Compilant les articles parus à l’époque, lisant avec avidité les dossiers d’archives, les correspondances, les télégrammes diplomatiques, conversant avec d’anciens capitaines et des veuves de marins, elle nous entraîne dans une passionnante reconstitution de la tragédie. Au fil des conversations et des recherches, c’est un peu de l’histoire bretonne qui affleure, où une modeste exploitation agricole, l’attente des femmes restées à terre et l’importance cruciale d’un petit club de foot tissent un pudique roman familial.

Quand elle interroge les ruses de la mémoire et se rit de sa propre obsession des traces et de l’enregistrement des voix, c’est son autoportrait en femme de radio que nous offre Marie Richeux : l’enregistrement, comme l’écriture, luttant contre l’effacement. Mais, à l’issue de sa quête, ce qui apparaît et donne à ce livre sa vibration toute particulière, c’est la belle évidence d’une littérature comme questionnement.

Première sélection Prix Femina 2025 / première sélection Prix Médicis 2025 / première sélection  Prix Écrivains de marine 2025.